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Les étudiants sont de plus en plus nombreux près du port. La présidente du campus y espère, à terme, un pôle étudiant axé sur le secteur industriel, un endroit « fun » qui attire les jeunes.
Le campus Esprit a quitté les locaux de l’immeuble Charles-Sillard. Il est désormais installé quai Surcouf, dans les locaux de l’Esli (Ecole supérieure de logistique industrielle). Pouvez-vous expliquer les raisons de ce déménagement ?
Le campus était à l’étroit dans le bâtiment Charles-Sillard. Nous savions,depuis le début de la création du campus en 2014, que cela allait arriver. C’est tant mieux, parce que cela veut dire que les formations en alternance du campus fonctionnent, qu’elles attirent des étudiants, qu’elles donnent satisfaction aux entreprises partenaires. Depuis un an, nous avions effectué un rapprochement avec l’Esli.
Mais là, ça va bien plus loin, c’est une reprise de l’Esli par le campus…
Je préfère dire une fusion, car les équipes ont vraiment fusionné et chacun y a sa place. Depuis la rentrée, il y a deux pôles dans le campus : celui des technologies industrielles et celui des achats et de la logistique. Nous sommes bien dans le même domaine de la formation supérieure pour l’industrie. Cette fusion avait du sens.
Est-ce que ça a coûté cher au campus ?
Non, on ne peut pas dire ça. Depuis 2013, l’Esli (créée en 1993) était gérée par l’École supérieure de commerce de Rennes (ESCR), mais les formations en alternance, ce n’était pas sa cible. Alors que c’est le principe des formations du campus Esprit.
L’Esli répond à des besoins d’industries du Grand Ouest (comme le campus), alors que l’ESCR vise international. L’ESCR a bien perçu la cohérence de cette fusion. Du coup, les négociations n’ont pas été compliquées. Le campus récupère la taxe professionnelle versée par les entreprises à l’Esli, c’est presque une opération « blanche ». En regroupant les étudiants, nous faisons aussi des économies liées à l’optimisation des locaux, de l’administration…
Une salle de cours dans les locaux de l’Esli, quai Surcouf. Une salle informatique avec vue sur le port. Accueil du Campus Esprit dans le bâtiment de la CCI antenne de Redon.
Cela permet aussi de se rapprocher de l’Issat avec lequel le campus partage un bâtiment tout neuf. Il y a installé son nouveau plateau électronique. Vous espérez quoi de ces rapprochements dans le centre ville ?
Je vois se dessiner un pôle étudiant. C’est une condition pour que la vie étudiante soit vraiment active. À Redon, avec les BTS dans les lycées, l’Issat et le campus, il y a presque 700 étudiants. Mais il n’y a pas de vie étudiante, parce qu’ils n’ont pas de lieu identifié, d’espace où ils puissent se regrouper.
Je verrais bien une cité étudiante, ici, près du port. Dès lors qu’ils auront un lieu, je fais confiance aux étudiants pour organiser des soirées, des animations et assurer le volet festif qui va de pair avec la vie étudiante.
Est-ce que cela leur sera bénéfique professionnellement ?
Je le pense. Avoir un lieu de vie commun permettra le brassage. Côtoyer des étudiants d’autres formations permet de découvrir d’autres voies possibles. Prenons l’exemple des filles qui se dirigent majoritairement dans les BTS d’assistanat de direction, elles auraient des carrières intéressantes dans l’industrie, mais c’est un monde qu’elles ne connaissent pas.
Vous croyez que le logement et la vie en dehors des études c’est déterminant pour choisir une formation ?
Absolument ! Évidemment, il faut que les formations soient de bons niveaux, et qu’elles offrent des débouchés. C’est le cas au campus. Et si dans le monde étudiant, la cité de Redon se forge une réputation d’endroit « fun » animé, où l’on s’amuse, où il y a pléthore d’activités sportives et culturelles et où le logement est accessible, tout en étant sympa, cela fera une grosse différence. Pour les étudiants et pour leurs parents.
Source: Ouest France, le 20/10/2016